Des hommes qu’on traite pire que des chiens

Elias Preszow about CHANCE [FR]

Dans chance, il y a la parole qui se libère faute d’un lieu où s’évader, où se reposer enfin. Un lieu tranquille, avec une chambre et un toit au-dessus de soi, pour dormir.
La chance, comme une philosophie concrète, sensible, drôle à crever : celle de la débrouille, point.
Cette attente qui se transforme en inquiétude car le camion s’est arrêté depuis trop longtemps, qu’il semble ne jamais redémarrer, qu’il a la figure du destin, que l’improvisation y règne en maître.
Mais, comme un cinquième homme qui regarde sans commentaire, une caméra est là, avec son objectif pour témoigner, pour ne pas oublier.À mi-chemin entre docu' et fiction,
CHANCE est une expérience d'immersion. Cela débute comme dans un film d'action et puis cela s'arrête, tourne en rond, piétine. Comment pourrait-il en être autrement ? Le dispositif cinématographique a-t-il vocation d'offrir des solutions imaginaires à notre impuissance politique ?


Lire le text complet d'Elias Preszow - Retour sur l'avant-première de Chance, le 22 septembre à Bozar